Lorsque vous choisissez une ampoule de remplacement pour votre lampe ou autre luminaire, votre première question pourrait être : « Quelle taille d’ampoule dois-je utiliser ? » Vous pourriez poser cette question d’une autre manière : « Quelle est la puissance maximale que je peux installer en toute sécurité dans mon luminaire ? » En d’autres termes, il ne s’agit pas de la taille physique de l’ampoule. En ce qui concerne cela, toute ampoule qui s’adapte physiquement au luminaire peut probablement y être installée en toute sécurité.
Il s’agit de la puissance maximale sécuritaire, car la « sécurité » en question est la prévention d’un incendie.
Table des Matières
Pourquoi c’est important
De nombreux luminaires ont une puissance nominale maximale. Si c’est le cas pour certains d’entre eux, cette puissance est la plus élevée que vous pouvez installer en toute sécurité dans ce luminaire. L’installation d’une ampoule qui consomme un peu plus de courant (comme essayer d’utiliser une ampoule de 75 W dans un luminaire dont la puissance nominale maximale est de 60 W, par exemple) risque de déclencher un incendie.
Les fils utilisés à l’intérieur des luminaires sont dotés d’une isolation testée pour résister et rester flexible jusqu’à une certaine température. Dans les luminaires plus récents, cette température est généralement de 90 degrés Celsius ou 194 degrés Fahrenheit. C’est la température maximale que le câblage peut supporter tout en restant flexible et sûr. Dans les luminaires plus anciens, la limite de température pour le câblage peut être de 60 degrés Celsius. C’est beaucoup moins : seulement 140 degrés Fahrenheit.
L’autre problème lié au respect des valeurs nominales maximales est le matériau de la douille : certaines douilles en céramique ont une puissance nominale maximale de 250 à 300 watts, alors que la plupart des lampes et luminaires classiques ont des douilles isolées en plastique ou en papier qui ont une puissance nominale de 60 à 75 watts maximum. Respectez toujours les valeurs nominales maximales.
Comment puis-je le savoir ?
Un luminaire moderne qui a une puissance nominale maximale doit avoir une étiquette indiquant cette limite. Elle sera visible à l’intérieur du luminaire lorsque vous aurez retiré l’ampoule, sinon.
Le problème, cependant, est de savoir où s’arrêter si vous avez un appareil plus ancien que la date limite d’étiquetage. Il est plus sûr de supposer qu’il est doté du câblage le moins résistant à la chaleur, bien sûr, à moins que vous ne sachiez le contraire. Mais cela laisse toujours ouverte la question de la puissance maximale sûre.
Hypothèses générales et règles empiriques
La puissance maximale sécuritaire d’un luminaire dépend de trois facteurs. Le premier est la quantité de chaleur générée par une ampoule donnée. Le deuxième est la tolérance maximale à la chaleur du câblage utilisé dans le luminaire. Le troisième est le degré d’ouverture ou de fermeture du luminaire. La puissance maximale sécuritaire sera plus élevée si le luminaire est ouvert, en particulier s’il est ouvert sur le dessus. En d’autres termes, plus la chaleur de l’ampoule peut s’échapper facilement, plus l’ampoule peut être grande.
Les luminaires dotés d’un chemin ouvert au-dessus de l’ampoule pour que la chaleur puisse s’échapper peuvent accueillir les ampoules qui génèrent le plus de chaleur. Les lampes de table et les lampadaires dotés d’un abat-jour ouvert ou sans abat-jour en font partie. Une lampe torche sur pied qui accepte une ampoule halogène à haute intensité en est un parfait exemple. Ces luminaires peuvent ne pas être livrés avec une limite de puissance maximale.
Les luminaires suspendus et les appliques murales , qui maintiennent l’ampoule à l’écart du plafond à l’air libre, ont généralement une limite de puissance assez élevée. Elle sera plus élevée si le luminaire est ouvert, et surtout s’il est ouvert sur le dessus. Les luminaires ouverts sur les côtés qui sont montés au ras du plafond sont plus restrictifs que les luminaires encastrés fermés. Les luminaires les plus restrictifs sont ceux qui utilisent des lampes à réflecteur : ceux qui sont montés sur des rails d’éclairage et, surtout, les luminaires encastrés.
Un luminaire encastré est souvent conçu pour être étanche à l’air afin qu’il ne puisse pas servir de cheminée pour évacuer la chaleur de votre pièce vers votre grenier. Cela signifie également qu’il n’y a aucun moyen pour la chaleur générée de s’échapper par convection puisqu’il n’y a pas de circulation d’air.
Qu’en est-il de la classification « équivalent à une ampoule à incandescence » ?
Voici un point que vous pouvez ignorer sans risque. La plupart des fabricants affichent sur leurs ampoules de nouvelle génération, comme les lampes fluocompactes et les LED, une mention du type « équivalent 60 watts » sur une ampoule fluocompacte qui ne consomme que 14 ou 15 watts, par exemple. Vous pouvez ignorer la référence à 60 watts. C’est une abréviation de « produit à peu près le même lumen qu’une ampoule à incandescence de 60 watts ». Ce qui est important, c’est la puissance utilisée par l’ampoule : dans ce cas, 14 ou 15 watts.
Quel est le résultat final ?
Tout d’abord, si votre luminaire a une puissance nominale maximale, utilisez uniquement des ampoules qui ne dépassent pas cette puissance nominale. S’il n’y a pas de puissance nominale, soyez prudent. Et s’il s’agit d’un luminaire plus ancien qui n’a peut-être pas de câblage moderne, soyez encore plus prudent.
Deuxièmement, suivez les directives ci-dessus pour choisir des ampoules pour les luminaires qui n’ont pas d’étiquette signalétique. Enfin, tenez compte de la chaleur émise par les ampoules que vous envisagez d’utiliser. Les LED (y compris les tubes LED de plus en plus populaires) sont les plus froides. Viennent ensuite les lampes fluorescentes, y compris les lampes fluocompactes. Les ampoules à incandescence émettent plus de chaleur que les autres ampoules, mais les halogènes, qui sont une forme particulière d’ampoule à incandescence, en génèrent le plus.